Stage au Sakura dojo - Février 2016
Lorsque j'ai contacté Stéphane pour passer m'entraîner à ses cours, il m'a gentiment proposé de donner également un cours et de présenter ma pratique a ses élèves. Ma première réaction a honnêtement été de me dire que passer entre Hino sensei et Léo Tamaki allait être franchement compliqué et qu'il allait être difficile d'apporter quelque chose d'intéressant à un groupe habitué à voir des pratiquants d'exception.
Malgré ces inquiétudes, je dois avouer que l'opportunité me tentait et que je suis toujours enchanté par l'idée de passer un peu plus de temps sur les tatamis et de pouvoir échanger avec des nouvelles personnes.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait beaucoup de monde ce dimanche matin mais nous avons au final été une bonne vingtaine, en grande partie issus du Sakura Dojo, mais avec également un bon nombre de pratiquants du Nihon Tai Jitsu, venus des dojos de Bièrges et Perwez. Merci aux pratiquants de Perwez d'ailleurs qui m'ont bien soutenu psychologiquement et qui ont eu la gentillesse de me servir de Uke pour les démonstrations pour éviter que je casse quelqu'un. Ça a aussi été l'occasion de rencontrer Pierre, qui participe aux FI d'Aunkai depuis un moment maintenant et d'échanger avec lui pendant tant après le cours.
Enseigner à un groupe hétéroclite est à la fois intéressant et parfois compliqué. Tout dans ma pratique n'est pas intéressant pour un public pratiquant l'aïkido, et je souhaitais aussi donner une vue assez complète du NTJ. Comme toujours j'ai fait le choix d'axer la pratique sur des principes d'utilisation du corps, en utilisant les techniques que comme un support, et comme toujours j'ai essayé au mieux de faire sentir à tout le monde et de recevoir la technique de tout le monde.
La perception que l'on a d'un pratiquant est forcément subjective et ce stage me l'a bien confirmé. Si je suis considéré comme doux au sein du NTJ il ne fait aucun doute que je suis un bourrin fini pour un pratiquant de Kishinkai... Non pas que je travaille particulièrement en force, mais tout simplement parce que ma pratique est devenue au fil du temps relativement sèche et rugueuse, et que les contraintes même si appliquées sans tension au point de contact restent bien réelles, alors que le Kishinkai arrive à garder toute son efficacité sans contraintes, chose qui reste bien loin de mon niveau de pratique.
J'ai aussi été amusé par la façon dont ma façon d'enseigner a pu être perçue au tout début, "une pédagogie très vivante" comme l'a décrite Stéphane, qui surprend peut être puisque je ne peux pas m'empêcher de courir d'un bout à l'autre de la salle pour pratiquer avec tout le monde ou de raconter des blagues. Comme ma pratique mon enseignement ne tient pas en place...
Ce stage a été pour moi une opportunité exceptionnelle de confronter mes recherches et mes idées à un public averti, qui non seulement ne me connaissait pas mais qui en plus a une pratique différente de la mienne même si les deux ont fait le pari d'un travail sur l'utilisation du corps. J'ai beaucoup appris pendant ces 2.5h et j'espère que ce stage aura plu aux participants et qu'ils en retireront quelque chose.
Malgré ces inquiétudes, je dois avouer que l'opportunité me tentait et que je suis toujours enchanté par l'idée de passer un peu plus de temps sur les tatamis et de pouvoir échanger avec des nouvelles personnes.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait beaucoup de monde ce dimanche matin mais nous avons au final été une bonne vingtaine, en grande partie issus du Sakura Dojo, mais avec également un bon nombre de pratiquants du Nihon Tai Jitsu, venus des dojos de Bièrges et Perwez. Merci aux pratiquants de Perwez d'ailleurs qui m'ont bien soutenu psychologiquement et qui ont eu la gentillesse de me servir de Uke pour les démonstrations pour éviter que je casse quelqu'un. Ça a aussi été l'occasion de rencontrer Pierre, qui participe aux FI d'Aunkai depuis un moment maintenant et d'échanger avec lui pendant tant après le cours.
Enseigner à un groupe hétéroclite est à la fois intéressant et parfois compliqué. Tout dans ma pratique n'est pas intéressant pour un public pratiquant l'aïkido, et je souhaitais aussi donner une vue assez complète du NTJ. Comme toujours j'ai fait le choix d'axer la pratique sur des principes d'utilisation du corps, en utilisant les techniques que comme un support, et comme toujours j'ai essayé au mieux de faire sentir à tout le monde et de recevoir la technique de tout le monde.
La perception que l'on a d'un pratiquant est forcément subjective et ce stage me l'a bien confirmé. Si je suis considéré comme doux au sein du NTJ il ne fait aucun doute que je suis un bourrin fini pour un pratiquant de Kishinkai... Non pas que je travaille particulièrement en force, mais tout simplement parce que ma pratique est devenue au fil du temps relativement sèche et rugueuse, et que les contraintes même si appliquées sans tension au point de contact restent bien réelles, alors que le Kishinkai arrive à garder toute son efficacité sans contraintes, chose qui reste bien loin de mon niveau de pratique.
J'ai aussi été amusé par la façon dont ma façon d'enseigner a pu être perçue au tout début, "une pédagogie très vivante" comme l'a décrite Stéphane, qui surprend peut être puisque je ne peux pas m'empêcher de courir d'un bout à l'autre de la salle pour pratiquer avec tout le monde ou de raconter des blagues. Comme ma pratique mon enseignement ne tient pas en place...
Ce stage a été pour moi une opportunité exceptionnelle de confronter mes recherches et mes idées à un public averti, qui non seulement ne me connaissait pas mais qui en plus a une pratique différente de la mienne même si les deux ont fait le pari d'un travail sur l'utilisation du corps. J'ai beaucoup appris pendant ces 2.5h et j'espère que ce stage aura plu aux participants et qu'ils en retireront quelque chose.
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