Disparition de Max Lormeteau
C’est avec une immense tristesse que j’ai appris ce matin le décès de Max Lormeteau à l’âge de 88 ans. Neuvième dan de Nihon Tai Jitsu, il fut pendant de longues années l’un des bras droits de son fondateur Roland Hernaez, aux côtés de Raymond Jugeau. Mais surtout Max a été mon premier professeur, celui qui m’a transmis sa passion des arts martiaux et m’a influencé plus que je ne pourrais le dire.
Derrière son apparente bonhommie, Max était un pratiquant redoutable doté d’une force quasi-inhumaine. Doté d’un physique hors norme, du haut de ses 1m65 pour près de 90 kgs, je me souviens de son cou de taureau et de ses poignets plus gros que mes mollets. Saisir cet homme et impacter sa structure était tout simplement impossible. Mais lorsque lui nous saisissait…
Il était pour moi l’image de la vitalité. Il approchait 67 ans quand je l’ai rencontré et en paraissait facilement dix de moins. Pendant mes années auprès de lui, il semblait que le temps n’avait pas d’emprise sur cet homme. Bien sûr, il avait ses problèmes de genoux qui l’empêchaient déjà de descendre en seiza, mais son visage était plein de vie et il était impossible de deviner son âge.
Max était un homme généreux. Il avait toujours ce petit sourire, et ces yeux pétillants qui semblaient rire. Très tôt, alors que j’étais encore dans son dojo, il m’avait encouragé à passer mon premier dan, et à enseigner. Ensuite, alors que j’étais parti depuis plusieurs années, c’est lui qui m’a aidé à rester au sein de l’école, à passer mon deuxième dan de Nihon Jujutsu, et mon DIF pour pouvoir officiellement enseigner. Malgré la distance, nous avons toujours gardé contact, et il m’avait surpris en 2013 en filmant une vidéo pour me souhaiter ses meilleurs voeux pour mon mariage.
Aujourd’hui encore, sa vitalité, sa générosité et sa bonhommie m’inspirent. Très haut gradé mais discret, il n’avait pas la visibilité de nombre de pratiquants mais vivait sa pratique et la partageait de bon cœur.
Bon vent Max, et merci pour tout.
Derrière son apparente bonhommie, Max était un pratiquant redoutable doté d’une force quasi-inhumaine. Doté d’un physique hors norme, du haut de ses 1m65 pour près de 90 kgs, je me souviens de son cou de taureau et de ses poignets plus gros que mes mollets. Saisir cet homme et impacter sa structure était tout simplement impossible. Mais lorsque lui nous saisissait…
Il était pour moi l’image de la vitalité. Il approchait 67 ans quand je l’ai rencontré et en paraissait facilement dix de moins. Pendant mes années auprès de lui, il semblait que le temps n’avait pas d’emprise sur cet homme. Bien sûr, il avait ses problèmes de genoux qui l’empêchaient déjà de descendre en seiza, mais son visage était plein de vie et il était impossible de deviner son âge.
Max était un homme généreux. Il avait toujours ce petit sourire, et ces yeux pétillants qui semblaient rire. Très tôt, alors que j’étais encore dans son dojo, il m’avait encouragé à passer mon premier dan, et à enseigner. Ensuite, alors que j’étais parti depuis plusieurs années, c’est lui qui m’a aidé à rester au sein de l’école, à passer mon deuxième dan de Nihon Jujutsu, et mon DIF pour pouvoir officiellement enseigner. Malgré la distance, nous avons toujours gardé contact, et il m’avait surpris en 2013 en filmant une vidéo pour me souhaiter ses meilleurs voeux pour mon mariage.
Aujourd’hui encore, sa vitalité, sa générosité et sa bonhommie m’inspirent. Très haut gradé mais discret, il n’avait pas la visibilité de nombre de pratiquants mais vivait sa pratique et la partageait de bon cœur.
Bon vent Max, et merci pour tout.
Commentaires
souvenir de lui.