Différentes méthodes d'utilisation du corps
Parmi les plus grands maitres actuels (Kono Yoshinori, Kuroda Tetsuzan, Hino Akira, Akuzawa Minoru pour ne citer qu’eux), il me semble que si la façon d’utiliser le corps est au cœur de leurs pratiques, les résultats obtenus sont très différents. Un point qui me semble notamment différer énormément entre Akuzawa et les 3 premiers est la perception par Uke (je précise que je n’ai touché qu’Akuzawa donc ma compréhension pour les autres se limite à ce que j’ai pu en lire).
En effet, Hino (par exemple) semble imperceptible par ses partenaires, qui tombent sans avoir réellement compris pourquoi. Akuzawa au contraire est, a mon sens, plus que perceptible. Se faire frapper par Akuzawa, c’est comme être percuté par un TGV : perceptible mais absolument irrésistible. La comparaison régulière avec une tornade me semble plus qu’appropriée.
A défaut d’avoir pu toucher Hino, Kono ou Kuroda, j’ai le sentiment qu’ils se situent dans un registre plus proche de mon enseignant d’Aikido mais à un niveau plus élevé. Son contact me semble toujours particulièrement intéressant parce qu’il est ferme et doux à la fois. Lorsque j’ai l’occasion de lui servir d’Uke, j’essaie continuellement de trouver une solution pour ne pas être projeté, pour absorber ce qu’il m’envoie. Non pas par « mauvais esprit » comme on peut l’entendre parfois mais pour comprendre ce qui se passe et progresser. A ce jour je n’ai jamais pu bloquer un seul de ces mouvements, ni même le perturber. Pourtant au contraire d’Akuzawa, je n’ai pas l’impression de tenir un roc d’une puissance phénoménale, mais plus une ficelle qui bougerait librement sans s’occuper de moi, de façon totalement relâchée.
Au final une méthode semble plus axée sur le vide et l'autre sur le plein, les deux faces d'une même pièce.
En effet, Hino (par exemple) semble imperceptible par ses partenaires, qui tombent sans avoir réellement compris pourquoi. Akuzawa au contraire est, a mon sens, plus que perceptible. Se faire frapper par Akuzawa, c’est comme être percuté par un TGV : perceptible mais absolument irrésistible. La comparaison régulière avec une tornade me semble plus qu’appropriée.
A défaut d’avoir pu toucher Hino, Kono ou Kuroda, j’ai le sentiment qu’ils se situent dans un registre plus proche de mon enseignant d’Aikido mais à un niveau plus élevé. Son contact me semble toujours particulièrement intéressant parce qu’il est ferme et doux à la fois. Lorsque j’ai l’occasion de lui servir d’Uke, j’essaie continuellement de trouver une solution pour ne pas être projeté, pour absorber ce qu’il m’envoie. Non pas par « mauvais esprit » comme on peut l’entendre parfois mais pour comprendre ce qui se passe et progresser. A ce jour je n’ai jamais pu bloquer un seul de ces mouvements, ni même le perturber. Pourtant au contraire d’Akuzawa, je n’ai pas l’impression de tenir un roc d’une puissance phénoménale, mais plus une ficelle qui bougerait librement sans s’occuper de moi, de façon totalement relâchée.
Au final une méthode semble plus axée sur le vide et l'autre sur le plein, les deux faces d'une même pièce.
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