Sutemis
Une des fortes spécificités de l’école de Minoru Mochizuki, l’Aikido Yoseikan, et de ce fait des écoles qui en découlent (telles que le NTJ) est l’utilisation des sutemis. Considerant le passif de Minoru Mochizuki en Judo et Aikido, beaucoup considèrent que ces sutemis viennent du Judo… après tout la fameuse « planchette japonaise » (Tomoe Nage) est une technique de Judo.
En réalité, et on peut remercier Internet qui facilite l’accès a l’information, ces sutemis viennent du Gyokushin Ryu Jujutsu (étudié sous la direction d’Oshima Sanjuro). Le nom Yoseikan appartenant maintenant integralement a Hiroo Mochizuki, fils du précédent et fondateur du Yoseikan Budo, les anciens eleves de Minoru Mochizuki, regroupés sous le nom de Seifukai, utilisent si j’ai bien compris le nom de Gyokushin Aikido. J’ai d’ailleurs un superbe éventail ou ce nom est calligraphié. A l’occasion j’en posterai une photo et les japonisants pourront confirmer.
Une interview de Shimizu sensei sur le blog de Leo Tamaki, indique également qu’à l’époque ou Minoru Mochizuki était Uchi Deshi chez Morihei Ueshiba, ce dernier montrait régulièrement des sutemis.
Les sutemis de la méthode présentent quelques spécificités qu’on ne retrouve pas à ma connaissance ailleurs, notamment le balancier de la jambe qui ajoute une très forte inertie a la projection. Le rendu acrobatique ou pas me semble en réalité un détail à condition que les autres critères d’exécution soient bien appliqués.
L’intérêt du sutemi est que bien exécuté il ne requiert aucune force, mieux il n’est pas réellement possible d’utiliser de force. En ce sens le sutemi me semble un excellent outil de compréhension. Le timing et la prise de centre sont essentiels : ne pas prendre le centre de son partenaire/adversaire l’amène a coup sur à nous tomber dessus ou met Tori au sol en laissant Uke debout.
Contrairement à ce qui se dit, le sutemi est une technique peu exigeante physiquement dans le sens ou elle demande de se laisser tomber pour entrainer son adversaire. Bien sur le risque de se casser le coccyx, ou l’effort de se relever existe. Mais si l’on regarde les pratiquants du Gyokushin Ryu, Washizu sensei en tête, il n’est pas nécessaire d’avoir 20 ans pour pratiquer les sutemis.
En réalité, et on peut remercier Internet qui facilite l’accès a l’information, ces sutemis viennent du Gyokushin Ryu Jujutsu (étudié sous la direction d’Oshima Sanjuro). Le nom Yoseikan appartenant maintenant integralement a Hiroo Mochizuki, fils du précédent et fondateur du Yoseikan Budo, les anciens eleves de Minoru Mochizuki, regroupés sous le nom de Seifukai, utilisent si j’ai bien compris le nom de Gyokushin Aikido. J’ai d’ailleurs un superbe éventail ou ce nom est calligraphié. A l’occasion j’en posterai une photo et les japonisants pourront confirmer.
Une interview de Shimizu sensei sur le blog de Leo Tamaki, indique également qu’à l’époque ou Minoru Mochizuki était Uchi Deshi chez Morihei Ueshiba, ce dernier montrait régulièrement des sutemis.
Les sutemis de la méthode présentent quelques spécificités qu’on ne retrouve pas à ma connaissance ailleurs, notamment le balancier de la jambe qui ajoute une très forte inertie a la projection. Le rendu acrobatique ou pas me semble en réalité un détail à condition que les autres critères d’exécution soient bien appliqués.
L’intérêt du sutemi est que bien exécuté il ne requiert aucune force, mieux il n’est pas réellement possible d’utiliser de force. En ce sens le sutemi me semble un excellent outil de compréhension. Le timing et la prise de centre sont essentiels : ne pas prendre le centre de son partenaire/adversaire l’amène a coup sur à nous tomber dessus ou met Tori au sol en laissant Uke debout.
Contrairement à ce qui se dit, le sutemi est une technique peu exigeante physiquement dans le sens ou elle demande de se laisser tomber pour entrainer son adversaire. Bien sur le risque de se casser le coccyx, ou l’effort de se relever existe. Mais si l’on regarde les pratiquants du Gyokushin Ryu, Washizu sensei en tête, il n’est pas nécessaire d’avoir 20 ans pour pratiquer les sutemis.
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