Avant même le premier pas
Toute technique en Aïkido commence par Kamae, et ce que l’on parle de Tai Jitsu, d’Aïki-ken ou d’Aïki-jo, à tel point que le débutant se fera régulièrement reprendre s’il met le mauvais pied devant. Mais sorti de son aspect traditionnel et de son apparence de martialité, quelle est l’utilité réelle de la garde?
Le terme Kamae se traduit plus ou moins littéralement comme posture mais il est souvent compris comme la garde, c’est-à-dire la posture d’attente, celle qui précède directement le combat en lui-même. La garde est un élément essentiel des arts martiaux, et plus généralement de toute activité physique. On pensera bien sûr à la garde d’un boxeur ou d’un escrimeur mais il est intéressant de regarder aussi ce qui se fait dans différents sports à ce sujet.
Tour de table
Un rapide tour de table de différentes activités sportives nous permet d’identifier clairement des postures d’attente. Le rugbyman qui s’apprête à plaquer sera solidement campé sur ses deux jambes, genoux fléchis et prêt à bondir. Le sprinter sera dans les starting blocks. Le tennisman les pieds parallèles, genoux fléchis et raquette devant lui.
Prenons l’exemple du tennis de table pour examiner plus précisément les gardes des deux adversaires et leurs significations respectives. Le serveur est le plus souvent de profil dans un coin de la table. De profil, il utilise son bras pour couvrir le mouvement de sa raquette, dissimulant ainsi l’effet et la direction le plus longtemps possible pour pouvoir surprendre son adversaire. Se faisant, il tourne de fait le dos a une partie de la table, mais ce risque est réduit puisqu’il se positionne logiquement dans un coin, rendant difficile le fait de le prendre à contre-pied.
Son adversaire lui attend. Il sait que l’attaque va venir, mais il ne la connait pas d’avance. Il doit donc choisir la position la plus polyvalente possible pour répondre à l’attaque qui lui sera proposée. Logiquement il se place donc au centre de la table, de face, genoux fléchis et raquette devant lui, ce qui lui permet de couvrir le plus de surface possible sans présenter d’angles morts.
En quoi l’exemple du tennis de table est-il pertinent pour nous, pratiquants d’Aïkido ?
Dans un travail de pure opposition, les adversaires cherchent à obtenir un avantage décisif et la posture du serveur et du receveur sont des éléments essentiels de ce point de vue. Le serveur cherchera à cacher son intention et ses mouvements et à mettre le receveur dans la situation la plus difficile possible, le poussant à répondre d’une certaine manière. Le receveur lui essaiera de ne pas montrer de failles ou d’en présenter volontairement pour créer un type de service particulier. Il choisira aussi une position qui lui permettra d’être mobile pour pouvoir rejoindre n’importe quel bout de la table facilement sans se mettre en danger pour le coup suivant. Avant même la frappe de la première balle nous sommes dans un jeu de stratégie où chaque élément compte.
Et en Aïkido ?
Qu’en est-il de la garde en Aïkido ? Oui il existe bien des gardes, Hanmi étant sans aucun doute la plus connue d’entre elles. Hanmi présente en effet les conditions de base d’une garde : elle limite les risques en présentant le corps de profil et elle permet une certaine mobilité. Mais s’agit-il vraiment d’une garde ?
La question se pose parce que pour que l’on parle de garde, il faut encore que l’on cherche à « garder » quelque chose… Cela implique donc que Uke, l’attaquant, cherche sérieusement à compromettre notre intégrité physique. Ce qui n’est évidemment pas le cas s’il se contente de saisir un poignet qui lui est gentiment tendu, avant d’attendre la défense qui viendra contrer cette dangereuse attaque.
Reprenons notre comparaison avec le tennis de table. En tant qu’Uke, mon rôle correspond à celui du serveur. Je lance les hostilités et mon but est clairement de planter mon adversaire. Cela implique que je cherche à cacher mes mouvements et mon intention le plus longtemps possible, tout en lançant une attaque franche et décidée. Un Shomen Uchi qui change dix fois de direction et qui finira au final par toucher l’adversaire sans pouvoir lui infliger aucun dommage n’est pas une attaque franche et décidée, toucher n’est pas suffisant dans une pratique martiale. Mon attaque doit donc pouvoir vaincre mon adversaire ici et maintenant, ou au pire créer les conditions d’une victoire rapide.
Tori est lui dans le rôle du receveur. Hors contexte de Kata, il ne connait pas l’attaque qui lui est proposée et il doit donc se préparer au mieux de la façon la plus polyvalente possible. Hanmi lui offre un début de solution en limitant les cibles possibles et il peut également provoquer l’attaque en utilisant une garde qui fermera un certain nombre d’options. Diriger sa main d’une certaine façon vers le visage de son adversaire pourra par exemple l’encourager à effectuer une saisie, alors qu’il parait aberrant de vouloir saisir un bras qui attend sagement le long du corps, quand une frappe serait plus simple et effective.
La garde, une question de contexte
Toutes les postures d’attente ne se valent pas, et c’est le contexte qui prime avant tout. Un boxeur d’anglaise gardera les poings fermes au niveau de la tête, coudes le long du corps parce qu’il sait que son adversaire ne peut l’attaquer qu’avec ses poings et parce que ses gants lui offrent une protection non négligeable. Un combattant de Karaté Kyokushinkai pour lequel les frappes du poing au visage sont interdites prendra une garde différente qui lui privilégiera la protection du torse au détriment du visage. Dans les deux cas, le contexte est celui d’un duel, ce qui implique que l’intention est strictement vers l’avant et qu’il n’est pas nécessaire de pouvoir changer de direction.
L’Aïkido n’est pas un sport et son contexte est par définition plus ouvert. Le choix d’une bonne garde n’en est que plus important, les attaques pouvant survenir de n’importe quelle direction et les adversaires pouvant être nombreux ou armés. Protéger au maximum les zones à risque, telle que la ligne centrale du corps, et garder une capacité à se mouvoir dans toutes les directions.
La garde comme invitation à l’attaque
Au dojo, faute de réelle opposition, la pratique tourne souvent autour du kata où l’attaque et la défense sont connues. Si c’est une pratique utile pour avoir les bases, elle présente également de nombreuses limites pour réellement progresser. Les arts martiaux sont conçus pour faire face à des situations ouvertes et d’une rare violence. Cette violence n’est évidemment pas souhaitable sur le tatami, mais l’intensité, l’intention, et l’ouverture progressive des situations le sont en revanche.
Dans un système de kata, la situation étant définie par les protagonistes, Tori est de fait passif. Il connait l’attaque et attend qu’elle se produise, tachant de réagir au bon moment. Dans une situation ouverte en revanche, il est impossible de savoir à l’avance quelle sera l’attaque et y réagir à temps n’en est que plus difficile. Une solution simple consiste à influencer l’attaque. On aurait tort de croire qu’un adversaire a réellement un choix illimité pour nous attaquer. Un adversaire compétent saura effectivement « lire » nos failles et s’y engouffrer, alors qu’il aura déjà rejeté un certain nombre d’options qu’il n’aura pas estimées pertinentes. Tout le travail consiste alors à influencer ce choix. C’est ce qu’Hiroo Mochizuki considère comme le Tsukuri, la phase de préparation.
Il y a maintenant plusieurs années, en étudiant un système de Silat, j’avais vu des gardes étranges, qui au premier regard me semblaient dangereuses parce qu’elles présentaient une ouverture particulièrement visible. C’était le cas et c’était volontaire. Une garde aura toujours des ouvertures mais en choisissant de rendre une ouverture particulièrement visible, il est possible d’encourager l’adversaire à choisir une attaque en particulier. Par ma garde je réduis ainsi l’univers des possibles pour laisser à mon adversaire l’illusion du choix.
L’Aïkido n’est pas différent. Ou tout du moins il ne devrait pas l’être. Si les deux partenaires sont en Hai Hanmi, pied gauche en avant, les options sont ouvertes. Si l’un des deux se décale vers sa droite, la situation change et l’équilibre est rompu. Si en se déplaçant sa main gauche vient dans le champ de vision de son adversaire (par exemple avec une frappe en revers), celui-ci devra réagir en conséquence.
Conserver sa mobilité
Contrairement à d’autres arts qui ont choisi de travailler le corps de façon à pouvoir absorber une attaque avec des déplacements réduits au strict minimum, l’Aïkido a fait le choix de la mobilité. Pour un art descendant notamment du kenjutsu, c’est un choix judicieux, à condition de comprendre ce qu’est cette mobilité et comment l’utiliser.
Mais de quelle mobilité parle-t-on ?
Il existe de nombreux niveaux de mobilité. Être capable de se déplacer dans une direction est déjà être mobile, mais est-ce suffisant dans le cadre de l’Aïkido? Dans un cadre totalement ouvert, nous devons pouvoir nous déplacer dans toutes les directions, rapidement et sans appel. Cela implique d’être léger sur ses appuis pour ne pas perdre de temps en transférant son poids. Cela implique également de ne pas se fermer de portes en choisissant une posture qui manque de polyvalence, totalement de profil par exemple.
Il n’y a pas de garde sans opposition
L’Aïkido n’est pas un sport de combat mais il reste une discipline d’opposition. Au-delà de ses idéaux de paix et d’harmonie, dans sa plus simple expression l’Aïkido consiste à apprendre à gérer un adversaire qui en veut à notre intégrité physique. La notion de Kamae n’existe que dans ce contexte, pour preserver au mieux cette intégrité et nous donner les moyens de répondre au mieux à l’agression. Sans danger, nul besoin de se protéger.
Donnez vie à votre Aïkido. Mettez votre partenaire en danger en rendant vos attaques plus dangereuses et en cherchant à percevoir ses faiblesses. C’est seulement ainsi que vous lui donnerez les moyens de progresser et de comprendre l’importance du Kamae.
Cet article a été publié dans Dragon Spécial Aikido en Janvier 2019.
Tour de table
Un rapide tour de table de différentes activités sportives nous permet d’identifier clairement des postures d’attente. Le rugbyman qui s’apprête à plaquer sera solidement campé sur ses deux jambes, genoux fléchis et prêt à bondir. Le sprinter sera dans les starting blocks. Le tennisman les pieds parallèles, genoux fléchis et raquette devant lui.
Prenons l’exemple du tennis de table pour examiner plus précisément les gardes des deux adversaires et leurs significations respectives. Le serveur est le plus souvent de profil dans un coin de la table. De profil, il utilise son bras pour couvrir le mouvement de sa raquette, dissimulant ainsi l’effet et la direction le plus longtemps possible pour pouvoir surprendre son adversaire. Se faisant, il tourne de fait le dos a une partie de la table, mais ce risque est réduit puisqu’il se positionne logiquement dans un coin, rendant difficile le fait de le prendre à contre-pied.
Son adversaire lui attend. Il sait que l’attaque va venir, mais il ne la connait pas d’avance. Il doit donc choisir la position la plus polyvalente possible pour répondre à l’attaque qui lui sera proposée. Logiquement il se place donc au centre de la table, de face, genoux fléchis et raquette devant lui, ce qui lui permet de couvrir le plus de surface possible sans présenter d’angles morts.
En quoi l’exemple du tennis de table est-il pertinent pour nous, pratiquants d’Aïkido ?
Dans un travail de pure opposition, les adversaires cherchent à obtenir un avantage décisif et la posture du serveur et du receveur sont des éléments essentiels de ce point de vue. Le serveur cherchera à cacher son intention et ses mouvements et à mettre le receveur dans la situation la plus difficile possible, le poussant à répondre d’une certaine manière. Le receveur lui essaiera de ne pas montrer de failles ou d’en présenter volontairement pour créer un type de service particulier. Il choisira aussi une position qui lui permettra d’être mobile pour pouvoir rejoindre n’importe quel bout de la table facilement sans se mettre en danger pour le coup suivant. Avant même la frappe de la première balle nous sommes dans un jeu de stratégie où chaque élément compte.
En tennis de table, les adversaires utilisent également une position de garde pour améliorer leurs chances Crédits photo: Pierre-Yves Beaudouin / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0 |
Et en Aïkido ?
Qu’en est-il de la garde en Aïkido ? Oui il existe bien des gardes, Hanmi étant sans aucun doute la plus connue d’entre elles. Hanmi présente en effet les conditions de base d’une garde : elle limite les risques en présentant le corps de profil et elle permet une certaine mobilité. Mais s’agit-il vraiment d’une garde ?
La question se pose parce que pour que l’on parle de garde, il faut encore que l’on cherche à « garder » quelque chose… Cela implique donc que Uke, l’attaquant, cherche sérieusement à compromettre notre intégrité physique. Ce qui n’est évidemment pas le cas s’il se contente de saisir un poignet qui lui est gentiment tendu, avant d’attendre la défense qui viendra contrer cette dangereuse attaque.
Reprenons notre comparaison avec le tennis de table. En tant qu’Uke, mon rôle correspond à celui du serveur. Je lance les hostilités et mon but est clairement de planter mon adversaire. Cela implique que je cherche à cacher mes mouvements et mon intention le plus longtemps possible, tout en lançant une attaque franche et décidée. Un Shomen Uchi qui change dix fois de direction et qui finira au final par toucher l’adversaire sans pouvoir lui infliger aucun dommage n’est pas une attaque franche et décidée, toucher n’est pas suffisant dans une pratique martiale. Mon attaque doit donc pouvoir vaincre mon adversaire ici et maintenant, ou au pire créer les conditions d’une victoire rapide.
Tori est lui dans le rôle du receveur. Hors contexte de Kata, il ne connait pas l’attaque qui lui est proposée et il doit donc se préparer au mieux de la façon la plus polyvalente possible. Hanmi lui offre un début de solution en limitant les cibles possibles et il peut également provoquer l’attaque en utilisant une garde qui fermera un certain nombre d’options. Diriger sa main d’une certaine façon vers le visage de son adversaire pourra par exemple l’encourager à effectuer une saisie, alors qu’il parait aberrant de vouloir saisir un bras qui attend sagement le long du corps, quand une frappe serait plus simple et effective.
La garde, une question de contexte
Toutes les postures d’attente ne se valent pas, et c’est le contexte qui prime avant tout. Un boxeur d’anglaise gardera les poings fermes au niveau de la tête, coudes le long du corps parce qu’il sait que son adversaire ne peut l’attaquer qu’avec ses poings et parce que ses gants lui offrent une protection non négligeable. Un combattant de Karaté Kyokushinkai pour lequel les frappes du poing au visage sont interdites prendra une garde différente qui lui privilégiera la protection du torse au détriment du visage. Dans les deux cas, le contexte est celui d’un duel, ce qui implique que l’intention est strictement vers l’avant et qu’il n’est pas nécessaire de pouvoir changer de direction.
L’Aïkido n’est pas un sport et son contexte est par définition plus ouvert. Le choix d’une bonne garde n’en est que plus important, les attaques pouvant survenir de n’importe quelle direction et les adversaires pouvant être nombreux ou armés. Protéger au maximum les zones à risque, telle que la ligne centrale du corps, et garder une capacité à se mouvoir dans toutes les directions.
la garde du Taekwondo est typiquement influencée par les règles qui le régissent Crédits photo: Korea.net / Korean Culture and Information Service (Korean Olympic Committee) |
La garde comme invitation à l’attaque
Au dojo, faute de réelle opposition, la pratique tourne souvent autour du kata où l’attaque et la défense sont connues. Si c’est une pratique utile pour avoir les bases, elle présente également de nombreuses limites pour réellement progresser. Les arts martiaux sont conçus pour faire face à des situations ouvertes et d’une rare violence. Cette violence n’est évidemment pas souhaitable sur le tatami, mais l’intensité, l’intention, et l’ouverture progressive des situations le sont en revanche.
Dans un système de kata, la situation étant définie par les protagonistes, Tori est de fait passif. Il connait l’attaque et attend qu’elle se produise, tachant de réagir au bon moment. Dans une situation ouverte en revanche, il est impossible de savoir à l’avance quelle sera l’attaque et y réagir à temps n’en est que plus difficile. Une solution simple consiste à influencer l’attaque. On aurait tort de croire qu’un adversaire a réellement un choix illimité pour nous attaquer. Un adversaire compétent saura effectivement « lire » nos failles et s’y engouffrer, alors qu’il aura déjà rejeté un certain nombre d’options qu’il n’aura pas estimées pertinentes. Tout le travail consiste alors à influencer ce choix. C’est ce qu’Hiroo Mochizuki considère comme le Tsukuri, la phase de préparation.
Il y a maintenant plusieurs années, en étudiant un système de Silat, j’avais vu des gardes étranges, qui au premier regard me semblaient dangereuses parce qu’elles présentaient une ouverture particulièrement visible. C’était le cas et c’était volontaire. Une garde aura toujours des ouvertures mais en choisissant de rendre une ouverture particulièrement visible, il est possible d’encourager l’adversaire à choisir une attaque en particulier. Par ma garde je réduis ainsi l’univers des possibles pour laisser à mon adversaire l’illusion du choix.
L’Aïkido n’est pas différent. Ou tout du moins il ne devrait pas l’être. Si les deux partenaires sont en Hai Hanmi, pied gauche en avant, les options sont ouvertes. Si l’un des deux se décale vers sa droite, la situation change et l’équilibre est rompu. Si en se déplaçant sa main gauche vient dans le champ de vision de son adversaire (par exemple avec une frappe en revers), celui-ci devra réagir en conséquence.
Conserver sa mobilité
Contrairement à d’autres arts qui ont choisi de travailler le corps de façon à pouvoir absorber une attaque avec des déplacements réduits au strict minimum, l’Aïkido a fait le choix de la mobilité. Pour un art descendant notamment du kenjutsu, c’est un choix judicieux, à condition de comprendre ce qu’est cette mobilité et comment l’utiliser.
Mais de quelle mobilité parle-t-on ?
Il existe de nombreux niveaux de mobilité. Être capable de se déplacer dans une direction est déjà être mobile, mais est-ce suffisant dans le cadre de l’Aïkido? Dans un cadre totalement ouvert, nous devons pouvoir nous déplacer dans toutes les directions, rapidement et sans appel. Cela implique d’être léger sur ses appuis pour ne pas perdre de temps en transférant son poids. Cela implique également de ne pas se fermer de portes en choisissant une posture qui manque de polyvalence, totalement de profil par exemple.
La notion de Kamae n’existe que dans un contexte où l’adversaire en veut à notre intégrité |
Il n’y a pas de garde sans opposition
L’Aïkido n’est pas un sport de combat mais il reste une discipline d’opposition. Au-delà de ses idéaux de paix et d’harmonie, dans sa plus simple expression l’Aïkido consiste à apprendre à gérer un adversaire qui en veut à notre intégrité physique. La notion de Kamae n’existe que dans ce contexte, pour preserver au mieux cette intégrité et nous donner les moyens de répondre au mieux à l’agression. Sans danger, nul besoin de se protéger.
Donnez vie à votre Aïkido. Mettez votre partenaire en danger en rendant vos attaques plus dangereuses et en cherchant à percevoir ses faiblesses. C’est seulement ainsi que vous lui donnerez les moyens de progresser et de comprendre l’importance du Kamae.
Cet article a été publié dans Dragon Spécial Aikido en Janvier 2019.
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