Courbatures…
Mes élèves démarrent
un nouveau cycle, axé sur les chutes et les projections. Les chutes ont pour
moi deux intérêts essentiels :
- Permettre à Uke de préserver son intégrité
- Permettre à Tori de réaliser ses techniques sans se soucier de Tori (et donc mettre plus d’intensité)
Préserver son
intégrité et donner les moyens à Tori de travailler
Ne pas pouvoir
chuter correctement limite donc profondément la pratique pour Uke, mais également
pour Tori. Un deuxième point essentiel est que nous allons rejoindre une
association de Judo, et que je préfère m’assurer que tout le monde sache chuter
convenablement avant de se prendre un pion par un spécialiste de la question…
Viendra aussi rapidement le temps des sutemi, et à nouveau il est surement préférable
de régler la question des chutes avant.
Le cours d’hier s’est
donc décomposé en deux parties principales : chutes et projections. Toutes
sortes de chutes (roulées, plaquées, avant, arrière, latérale) et toutes
sortes de projections (kubi nage/tai otoshi, ipoon seoi nage, o goshi, o soto
gari, sukui nage/do gaeshi) pour travailler différents axes. Bien sûr, ça n’est
pas la première fois que nous travaillons les chutes et les projections, mais c’est
la première fois que j’appuie aussi intensément dessus. Mes courbatures parlent
pour moi.
J’ai réalisé que
si je m’entraine quasi quotidiennement en dojo, je fais de moins en moins de
chutes plaquées, et mon corps a perdu l’habitude de ces chutes à répétition. En effet, les chutes en Aikido sont le plus
souvent roulées, et même dans le cas d’un irimi nage on peut s’en sortir sans
trop de dégâts. C’est plus difficile sur un ippon seoi nage, a fortiori quand
Tori fait 30kgs de plus que soi. Ce fut agréable de s’y remettre, l’entrainement
a été intense pour chacun d’entre nous et nous étions bien fatigués après. Nul
doute que d’ici quelques semaines ce rythme sera devenu un standard.
Ippon Seoi Nage
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