La peur du sol
Parmi mes élèves, tous ne sont pas égaux devant les chutes. Si certains étaient déjà très à l'aise avant de participer à mes cours ou ont très vite pris le rythme, d'autres sont en revanche paralysés par la peur. Je précise bien par la peur parce qu'il n'y a aucun problème moteur sur le reste mais l'approche du sol semble les faire frémir. L'un d'eux serait d'ailleurs prêt à perdre un bras sur une clé plutôt que d'aller au sol.
J'ai essayé une approche progressive, avec départ en seiza, puis avec un genou levé puis debout mais le résultat a été assez peu concluant. Je me suis donc souvenu de la méthode que je subissais en Corée pour améliorer mes chutes: 30 minutes de projections quotidiennes, jusqu'à ce que le corps, épuisé, finisse par comprendre de lui même. Sans aller jusqu'à 30 minutes, j'ai enchainé 10 O goshi puis 10 O soto gari sur mon partenaire, assez rapidement pour que son corps se sente en danger et cherche à se protéger, et avec bien sur suffisamment de contrôle pour ne pas faire un détour par les urgences.
La méthode est rugueuse, je dois bien l'avouer, mais elle a ses avantages. Le meilleur moyen d'apprendre à chuter est encore de le faire, et après un ou deux impacts le corps se place de lui-même pour ne pas renouveler l'expérience. Les résultats ont honnêtement été assez probants. Il est trop tôt pour être sur que ça débloquera quelque chose, mais je suis confiant.
Il me semble plus qu'essentiel de savoir bien chuter, ne serait-ce que pour se protéger lors d'une clé ou d'une projection. De nombreuses techniques amènent au sol, et éviter un traumatisme lors de l'impact est le premier pas pour pouvoir se défendre correctement.
J'ai essayé une approche progressive, avec départ en seiza, puis avec un genou levé puis debout mais le résultat a été assez peu concluant. Je me suis donc souvenu de la méthode que je subissais en Corée pour améliorer mes chutes: 30 minutes de projections quotidiennes, jusqu'à ce que le corps, épuisé, finisse par comprendre de lui même. Sans aller jusqu'à 30 minutes, j'ai enchainé 10 O goshi puis 10 O soto gari sur mon partenaire, assez rapidement pour que son corps se sente en danger et cherche à se protéger, et avec bien sur suffisamment de contrôle pour ne pas faire un détour par les urgences.
La méthode est rugueuse, je dois bien l'avouer, mais elle a ses avantages. Le meilleur moyen d'apprendre à chuter est encore de le faire, et après un ou deux impacts le corps se place de lui-même pour ne pas renouveler l'expérience. Les résultats ont honnêtement été assez probants. Il est trop tôt pour être sur que ça débloquera quelque chose, mais je suis confiant.
Il me semble plus qu'essentiel de savoir bien chuter, ne serait-ce que pour se protéger lors d'une clé ou d'une projection. De nombreuses techniques amènent au sol, et éviter un traumatisme lors de l'impact est le premier pas pour pouvoir se défendre correctement.
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