Question de vocabulaire
C’est un problème récurrent sur Kwoon, notamment lorsqu’on voit des Aikidokas dire des choses opposées en employant les mêmes mots. Chacun a sa compréhension de sa pratique et le vocabulaire utilise n’est pas forcement un véhicule de compréhension comme on pourrait le croire.
J’en ai encore eu la preuve lors de mon cours d’Aikido hier. Nagai sensei, en expliquant qu’il fallait être relâché, nous a dit qu’il ne fallait pas être « connecté ». Dans mon vocabulaire, il faut évidemment l’être. Pourtant, contrairement aux apparences, je reste d’accord avec lui. Ce qu’il appelle être connecté est en réalité avoir une forte tension musculaire, qui permet a Uke de se « connecter » a nous facilement et de nous faire bouger. Il recommande donc d’avoir un bras relâché dans lequel les mouvements de Uke ne « passent » pas. En revanche, si son bras est relâché, son corps reste connecté et c’est le reste du corps qui transmet le mouvement.
Il s’agit pour moi d’un des soucis principaux dans les arts martiaux. Comment transmettre avec des mots quelque chose qui est surtout de l’ordre de la sensation? Bien sur nous mettons tous des mots sur ce que nous faisons, mais d’une certaine manière, il faut le faire avant, ou tout du moins l’avoir ressenti. Les mots seuls n’ont finalement que bien peu de sens.
J’en ai encore eu la preuve lors de mon cours d’Aikido hier. Nagai sensei, en expliquant qu’il fallait être relâché, nous a dit qu’il ne fallait pas être « connecté ». Dans mon vocabulaire, il faut évidemment l’être. Pourtant, contrairement aux apparences, je reste d’accord avec lui. Ce qu’il appelle être connecté est en réalité avoir une forte tension musculaire, qui permet a Uke de se « connecter » a nous facilement et de nous faire bouger. Il recommande donc d’avoir un bras relâché dans lequel les mouvements de Uke ne « passent » pas. En revanche, si son bras est relâché, son corps reste connecté et c’est le reste du corps qui transmet le mouvement.
Il s’agit pour moi d’un des soucis principaux dans les arts martiaux. Comment transmettre avec des mots quelque chose qui est surtout de l’ordre de la sensation? Bien sur nous mettons tous des mots sur ce que nous faisons, mais d’une certaine manière, il faut le faire avant, ou tout du moins l’avoir ressenti. Les mots seuls n’ont finalement que bien peu de sens.
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