Connaitre au toucher
Par le travail au contact qu’ils offrent, les Arts Martiaux en général (et je trouve l’Aikido en particulier du fait de sa recherche) permettent d’apprendre à connaitre les gens. Sans avoir à dire un mot, la pratique à elle seule permet de se faire une idée sur ses partenaires d’entrainement. Il m’est d’ailleurs arrive récemment, après avoir pratiqué plusieurs fois avec quelqu’un, de me rendre compte quelques semaines plus tard qu’il était français… De même, j’avoue ne pas connaitre les prénoms de la plupart de mes partenaires, et malgré tout ca ne me semble pas être le plus important.
Il est ainsi courant de rencontrer des « bourrins », des mecs qui « veulent gagner » (gagner quoi, je n’en sais rien). De même qu’on croise parfois des gens profondément excessifs, à qui on aimerait gentiment conseiller de respirer et de prendre un peu de recul. Le simple contact permet de ressentir cette instabilité.
Parfois, on ressent plutôt une certaine mollesse, comme au contact d’un narcoleptique, et la on regrette presque le bourrin de la technique précédente…
Au contraire, il arrive de tomber sur des partenaires dont l’on sent la générosité, voire la gentillesse. C’est le cas par exemple de mon professeur d’Aikido, dont le toucher est très doux, bien que ferme. Presque paternel. Akuzawa sensei est a part, le contact généreux, mais je n’oserai pas le qualifier de gentil ! Il se dégage à son contact une impression de solidité, de poids. Mais encore une fois, le toucher indique quelque chose sur l’homme.
Cette sensation n’est pas liée à un niveau de pratique. On sent chez certains débutants une vraie envie d’apprendre, de donner et de recevoir, alors que la crispation se retrouve chez certains gradés. C’est une des choses que j’aime dans la pratique, ce lien tout simple avec la vie.
Il est ainsi courant de rencontrer des « bourrins », des mecs qui « veulent gagner » (gagner quoi, je n’en sais rien). De même qu’on croise parfois des gens profondément excessifs, à qui on aimerait gentiment conseiller de respirer et de prendre un peu de recul. Le simple contact permet de ressentir cette instabilité.
Parfois, on ressent plutôt une certaine mollesse, comme au contact d’un narcoleptique, et la on regrette presque le bourrin de la technique précédente…
Au contraire, il arrive de tomber sur des partenaires dont l’on sent la générosité, voire la gentillesse. C’est le cas par exemple de mon professeur d’Aikido, dont le toucher est très doux, bien que ferme. Presque paternel. Akuzawa sensei est a part, le contact généreux, mais je n’oserai pas le qualifier de gentil ! Il se dégage à son contact une impression de solidité, de poids. Mais encore une fois, le toucher indique quelque chose sur l’homme.
Cette sensation n’est pas liée à un niveau de pratique. On sent chez certains débutants une vraie envie d’apprendre, de donner et de recevoir, alors que la crispation se retrouve chez certains gradés. C’est une des choses que j’aime dans la pratique, ce lien tout simple avec la vie.
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