Defense contre couteau
Samedi matin, on a travaille des défenses contre couteau avec plusieurs armes:
- double bâton
- simple bâton
- mains nues
L’avantage des bâtons est clair, a défaut de trancher, on gagne en allonge et on peut percuter la main qui tient l’arme sans rentrer dans la zone dangereuse. Avec bâton on a donc uniquement travaille des défenses par blocage + frappes. Aucune technique compliquée, il s’agit d’une lame on ne va pas prendre de risque.
Nous avons utilise trois « blocages » - je mets le mot entre guillemets parce qu’il s’agit avant tout de percuter la main armée – cadena, gunting, crusada. Les attaques sont diverses et utilisent différents angles. Avec un seul bâton, on ne frappe bien sur qu’avec celui la, la main libre n’est pas utilisée. Une fois la frappe sur le membre réalisée, on enchaine les frappes, ce qui permet également de faire travailler le flow. Comme souvent les cibles privilégiées sont le bras arme et la tète. Ce qui n’empêche pas de frapper ailleurs si c’est possible (genoux notamment).
J’ai eu la chance de travailler avec un partenaire complètement a la ramasse. Quand j’avais le couteau, celui-ci se mettait hyper loin pour ne pas être distance, puis se plaignait que j’avançais trop (fallait bien rattraper la distance) pour le toucher et que du coup il n’avait plus la place de faire sa technique… J’ai essaye vainement de lui faire comprendre que si mon couteau s’arrêtait a un mètre de lui, il n’avait pas besoin de se défendre, mais manifestement ca l’a pas convaincu. Je n’ai pas insiste et je lui ai donc fait des attaques pourries hors distance, ce qui manifestement lui a fait très plaisir. D’un point de vue pédagogique, j’aurais tendance à préférer le fait de commencer doucement et d’accélérer au fur et a mesure plutôt qu’aller vite sans être a distance, mais il est possible que je sois un gros fasciste intolérant j’ai donc décidé de me soigner.
Bien entendu, j’ai beau me soigner, je me suis remis a distance de lame quand ce fut mon tour de me défendre
Autre exercice intéressant (avec ou sans armes) : remplacer les blocages par de simples touches, ce qui permet de travailler son contrôle et sa précision. Ca permet également d’être plus rapide en mettant moins d’intention. Un excellent exercice de sensibilité.
A mains nues, on a applique les principes travailles avec bâtons. Je dis bien les principes et les techniques puisque dans un premier temps le prof nous a fait une dizaine de « propositions » en partant des blocages de base et en nous disant de chercher par nous-mêmes. Un travail très intéressant, qui permet vraiment de sentir ses techniques et de chercher. On a également travaille avec réaction du partenaire : il pique a la gorge, je contrôle par gunting a l’extérieur, il coupe au corps (vu l’angle, le choix est limite). La défense doit donc tenir compte des possibilités d’enchainement. Une attaque unique avec un couteau, ca n’arrive pas.
On a ensuite fait un retour sur quelques techniques de contrôle, en gardant à l’esprit que rentrer une clé contre un couteau c’est assez utopique. L’intérêt c’est surtout d’adapter les principes et de travailler avec une distance plus longue. Mon partenaire m’a refait des siennes en m’expliquant que les techniques démontrées ne marchaient pas toujours bien, en joignant le geste à la parole. J’ai vainement essayé de lui expliquer qu’il la faisait a l’envers, mais il a dit « oui oui » et a refait la même chose. Le problème a mon avis dans ces techniques, c’est le timing, pas la technique en elle-même. La technique est bonne, encore faut il pouvoir la placer en état de stress, pris par surprise. En attendant c’est un excellent exercice pour travailler la sensibilité.
- double bâton
- simple bâton
- mains nues
L’avantage des bâtons est clair, a défaut de trancher, on gagne en allonge et on peut percuter la main qui tient l’arme sans rentrer dans la zone dangereuse. Avec bâton on a donc uniquement travaille des défenses par blocage + frappes. Aucune technique compliquée, il s’agit d’une lame on ne va pas prendre de risque.
Nous avons utilise trois « blocages » - je mets le mot entre guillemets parce qu’il s’agit avant tout de percuter la main armée – cadena, gunting, crusada. Les attaques sont diverses et utilisent différents angles. Avec un seul bâton, on ne frappe bien sur qu’avec celui la, la main libre n’est pas utilisée. Une fois la frappe sur le membre réalisée, on enchaine les frappes, ce qui permet également de faire travailler le flow. Comme souvent les cibles privilégiées sont le bras arme et la tète. Ce qui n’empêche pas de frapper ailleurs si c’est possible (genoux notamment).
J’ai eu la chance de travailler avec un partenaire complètement a la ramasse. Quand j’avais le couteau, celui-ci se mettait hyper loin pour ne pas être distance, puis se plaignait que j’avançais trop (fallait bien rattraper la distance) pour le toucher et que du coup il n’avait plus la place de faire sa technique… J’ai essaye vainement de lui faire comprendre que si mon couteau s’arrêtait a un mètre de lui, il n’avait pas besoin de se défendre, mais manifestement ca l’a pas convaincu. Je n’ai pas insiste et je lui ai donc fait des attaques pourries hors distance, ce qui manifestement lui a fait très plaisir. D’un point de vue pédagogique, j’aurais tendance à préférer le fait de commencer doucement et d’accélérer au fur et a mesure plutôt qu’aller vite sans être a distance, mais il est possible que je sois un gros fasciste intolérant j’ai donc décidé de me soigner.
Bien entendu, j’ai beau me soigner, je me suis remis a distance de lame quand ce fut mon tour de me défendre
Autre exercice intéressant (avec ou sans armes) : remplacer les blocages par de simples touches, ce qui permet de travailler son contrôle et sa précision. Ca permet également d’être plus rapide en mettant moins d’intention. Un excellent exercice de sensibilité.
A mains nues, on a applique les principes travailles avec bâtons. Je dis bien les principes et les techniques puisque dans un premier temps le prof nous a fait une dizaine de « propositions » en partant des blocages de base et en nous disant de chercher par nous-mêmes. Un travail très intéressant, qui permet vraiment de sentir ses techniques et de chercher. On a également travaille avec réaction du partenaire : il pique a la gorge, je contrôle par gunting a l’extérieur, il coupe au corps (vu l’angle, le choix est limite). La défense doit donc tenir compte des possibilités d’enchainement. Une attaque unique avec un couteau, ca n’arrive pas.
On a ensuite fait un retour sur quelques techniques de contrôle, en gardant à l’esprit que rentrer une clé contre un couteau c’est assez utopique. L’intérêt c’est surtout d’adapter les principes et de travailler avec une distance plus longue. Mon partenaire m’a refait des siennes en m’expliquant que les techniques démontrées ne marchaient pas toujours bien, en joignant le geste à la parole. J’ai vainement essayé de lui expliquer qu’il la faisait a l’envers, mais il a dit « oui oui » et a refait la même chose. Le problème a mon avis dans ces techniques, c’est le timing, pas la technique en elle-même. La technique est bonne, encore faut il pouvoir la placer en état de stress, pris par surprise. En attendant c’est un excellent exercice pour travailler la sensibilité.
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